Ayant évoqué ce film dans ma critique sur le moyen "Unfriended" j'ai eu envie de vous en parlez plus en profondeur. Nacho Vigalondo, considéré comme l’un des espoirs du cinéma espagnol depuis son "Timecrimes en 2007", revient avec "Open Windows" un cyber-thriller très efficace. Au casting, Elijah Wood et Sasha Grey en rôle principaux.


Petite interlude sentimentale : Sasha Grey si tu lis ce message... Epouse moi, depuis que tu as quitté l'industrie du porno tu est devenus une femme tellement belle et au dessus de tous ces films que tu faisais avant, je suis un fan absolue de toi... Je m'en fou de ton jeu d'acteur mais ton charme et ta nonchalance font de toi une des plus belles femmes sur Terre. (putain ma copine va me tuée)


Bref revenons au film... Pour l’occasion le cinéaste ibérique va se jouer des simples codes du found footage en délivrant un long-métrage basé entièrement sur des images "live" parvenant des multiples fenêtres d’un écran d’ordinateur (de la webcam au piratage de matériel informatique, tout y passe).


Grace à une mise en scène ingénieuse, le spectateur est baladé dans ce qui va très vite devenir un dangereux piège informatique. Le postulat de départ est simple, prenez Nick (Elijah Wood), un vrai geek qui croit avoir remporté via un concours en ligne le dîner de ses rêves avec Jill Goddard (Sasha Grey), une actrice en vogue qu’il idolâtre. Peu de temps après, le voilà qui reçoit un appel téléphonique pour le prévenir que le dîner est annulé suite aux caprices de Jill. Le mystérieux interlocuteur va alors lui proposer d’épier l’actrice pendant la nuit en lui suggérant un lien qui lui permettra d’avoir accès aux caméras dissimulées dans sa chambre. Sans s’en rendre compte Nick vient de s’engager dans un plan machiavélique qui le dépasse et ne tardera pas à faire de lui le bouc émissaire de l’enlèvement de Jill.


Le réalisateur s'amuse à mieux coudre et découdre son fil conducteur pour perdre le spectateur dans une histoire de plus en plus étrange. Malheureusement, le concept tourne vite en rond et les twist deviennent de plus en plus incompréhensible ce qui sort un peu le spectateur de son immersion. On le pardonne car le réalisateur nous propose quand même une histoire originale et assez différente dans sa forme.


Cet "Open Windows" montre une fois de plus que le réalisateur ne manque pas de talent et d'idée, et on ne lui reproche que peu cette petite incompréhensibilité au niveau de certaines scènes tant le projet est ambitieux dans son envie d'originalité.

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le 27 août 2015

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