Attendez les gars, écoutez tous, j'ai enfin trouvé le scénario ultime...

Alors ça commence avec un vaisseau spatial qui se crashe dans un lac. Tout le monde meurt sauf un gars : le héros. Kainan il s'appelle, ça sonne vaguement SF. Il paume très vite son super flingue de l'espace et se fait capturer par une bande de Vikings car, je ne vous l'ai pas dit, mais l'histoire se passe au Moyen Age, en Norvège. Génial, non ? Et puis Kainan a amené avec lui une bestiole extraterrestre hyper balèze qui fait de la lumière et qui s'amuse à empiler des cadavres putrescents au fond d'une grotte. Un chasseur fétichiste à la Predator quoi.

Forcément, personne ne croit Kainan et son histoire de monstre à dormir debout. D'ailleurs on devrait choisir l'acteur de La Passion du Christ de Mel Gibson, ça lui donnera un petit côté "prophète incompris". Mais faudrait lui couper les tiffs pour ne pas le confondre avec les autres barbares. Plus tard dans le film, le village se fait attaquer de nuit sans qu'on n'aperçoive de trop la bête, dans un trip Le Treizième Guerrier. Et si on peut caser Ron Pealman en chef de clan ennemi, ça en jette. On lui collera un marteau dans chaque main et il aura la classe.

Et pour ajouter un peu de piment, on n'oubliera pas l'indispensable amourette avec la fille du roi. L'héritier pressenti du trône la courtise mais comme Kainan tente aussi sa chance, une concurrence naît entre les deux hommes. Finalement ils sympathisent autour d'un jeu d'équilibre à base de rangées de boucliers et d'hydromel. A la fin, un des deux se sacrifie pour sauver son pote, sous le regard humide de la princesse. Et n'oubliez pas de me caser de chouettes paysages à la Seigneur des Anneaux ainsi que les grandes mélodies épiques qui vont avec. On nommera un des personnages Boromir tiens, ça fera un petit hommage discret.

Comment ? On n'aura pas assez de budget ? Rognez un peu sur les effets spéciaux et compensez par quelques scènes bien trashouilles, les fans nous pardonneront. Bon sinon ça va, ça vous plait ? Oui ? Super. Allez maintenant on se bouge, on a du pain sur la planche...