Un opus dispensable mais attrayant...

Bon, allons y sans ambages : ce 3e opus de la saga Predator n’arrive pas à la cheville de son aîné (avec notre bon ami Schwarzy) mais parvient à dépasser le second volet se déroulant à Los Angeles (le volet de la déception).

Alors oui le film de Nimrod est bon, mais ce constat reste néanmoins à nuancer, le film n’étant pas exempt de tout reproches.

Dans les points positifs de ce Predators on notera surtout l’ambiance assez prenante que nous livre cette gigantesque jungle, ce grand territoire de chasse ; la tension est donc belle et bien présente, et on suit avec un bon plaisir le chemin mené par le petit groupes de tueurs devenus gibiers.

Dans celui-ci j’ai trouvé Adrian Brody plutôt crédible, heureusement d’ailleurs, et j’ai aussi bien aimé le yak’, le plus stylé du lot.

En dehors de tout ceci on arrive dans la zone échec du film, avec en premier lieu les effets spéciaux : bien que les predators aient bénéficié d’un bon traitement visuel, il n’en est pas toujours le cas pour les effets spéciaux, notamment lors de la scène de l’explosion (qui entraîne la disparition du russekov et du premier predator), qui est vraiment mal faite selon moi.

Sinon il y a bien entendu la grande faiblesse du scénario, pas mal dans le genre simplet, et l’inclusion par exemple des ‘’chiens’’ qui peuvent laisser un peu dubitatifs (quel bande de flemmards ces predators !).

Ah, et enfin ma dernière grande déception, à savoir l’absence du super-filet des predators… mais bon tant pis.

En conclusion voilà un troisième Predator qui nous fait un peu oublier le second volet, mais qui ne reste qu’un film à voir tout simplement sans prise de tête.