C'est difficile de décrire précisément mon impression pour Prometheus.
D'une part le film est loin d'être raté, d'autre part il parait vide de substance.
Alors se profile la possibilité d'un choix incertain (m'en fout ça veut rien dire na !) de lui coller un 5 sur 10 qui je vous le rappelle fleure bon le "mi figue mi raisin" dans mon système de notation, voire de lui coller un bon 6 parce qu'il ne faut pas déconner certains passages sont excellents, ou enfin un 4 qui reflète un aspect plus bouillie composite inégale.
Le choix est donc fait après une longue délibération avec mes 2 hémisphères.
A force de souffler le chaud et le froid sur sa durée en titillant la fibre nostalgique de ceux qui ont découverts Alien comme une perle puis en massacrant le propos sur un dernier tiers vide et parfois ridicule, Prometheus ne m'a pas convaincu de la portée qu'il veut se donner.
Alors oui, on peut en tant que réalisateur offrir de grandes séquences contemplatives, laisser l'ombre envahir les certitudes pour faire cogiter, mais sans aucun cas faire croire que le vide et l'absence sont des qualités.
Film d'auteur et bouillie commerciale et vice versa.
Voici donc pour moi, le principal écueil de Prometheus "à vouloir péter plus haut que son Q.I il n'en sort que du vent. " (c)