Une préquelle inutile à la saga "Alien".
Dommage, car le titre évoquant la mythologie grecque pouvait laisser filtrer un tantinet d'espoir quant à un potentiel troisième bon film de Ridley Scott (après "Alien" en 1979 et "Blade Runner" en 1982... Oublions "Gladiator" en 2000, qui n'est rien d'autre qu'une tapisserie pour l'excellente BO d'Hans Zimmer...). Mais bon, comme on a affaire à un réal' surestimé qui dispose, par brouettes, de moyens faramineux (oh les millions de dollars !), on va pouvoir empocher le jackpot avec une daube mettant sur un piédestal la fumisterie du grand spectacle hollywoodien.
On se prend dans la gueule des effets spéciaux indignes d'un budget de production supérieur aux cent millions de dollars, on se farcit des références pourries à "Avatar", "Lost" ou "Mission to Mars"... Soit, un film qui s'auto-liquéfie, à la manière du Voldemort en mousse de la séquence d'ouverture. Navet en vue.