Une fois n’est pas coutume, j’ai lu de nombreuses critiques avant d’aller voir Prometheus. Beaucoup de mitigés et de négatives d’ailleurs. L’envie d’aller le voir était encore toujours là : un film de S-F de Ridley Scott avec de bonnes têtes d’affiche, il n’en fallait pas vraiment plus.
Pour commencer, j’ai bien vu la saga Alien, qui ne m’a pas vraiment conquis, aussi je me fichais éperdument du lien que pouvait faire Prometheus avec la saga. Le lien réussi ou manqué avec Alien ne m’intéresse donc pas. (et mine de rien je l’ai trouvé pas mal, très discret)
Le film se termine, le générique commence, et là…. "Pas mal".
Tout ça pour ça ?
Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit. Prometheus est sympathique. M’enfin, il faut bien avouer qu’il ne casse pas trois pattes à un canard. Et je n’avais pas l’impression de trop attendre de Rodley Scott pourtant.
Le pitch du film est très sympathique (un adjectif que je risque de beaucoup utiliser) : L’Humanité cherchant ses origines, c’est tout de même plutôt alléchant. Et dès, le début, entendre qu’il y a un équipage de 17 personnes, on sait qu’il va y avoir de la mort à tous les étages. Je n’en dis pas plus là-dessus.
Niveau acteur, je vais faire court : Michael Fassbender, parfait dans son rôle (A noter : Comparez la première lettre de son nom et celle des autres androïdes des précédents Aliens), Noomi Rapace me plaît de plus en plus (dans son jeu d’actrice !), Charlize Theron est bien sympathique sans crever l’écran.
Faute de goût en revanche pour avoir choisi Guy Pearce dans le rôle du vieillard, franchement, il y a une pénurie de vieux aux Etats-Unis pour qu’ils essaient de créer des maquillages aussi mal fichus ?
On peut dire ce qu’on veut de Prometheus, l’image est magnifique. Y a pas à dire, Ridley Scott a chiadé la qualité visuelle du film, là-dessus rien à dire.
Le problème, c’est pour le reste. Ca patine, ça manque de rythme, bref ça fait quand même un peu brouillon. Un exemple : On manque un tantinet d’explication, et là : tadaaaaaaam ! Un personnage débarque et, touché par la grâce, nous balance le pourquoi du comment en trois répliques. Ca sent le scénariste pressé de prendre sa pause café.
Je comprends aussi que Ridley Scott veuille démarrer une nouvelle saga avec Prometheus mais là tout est un peu gros. Trop de questions sans réponses, trop de confusion.
Si vous n’êtes pas fan de S-F, passez votre chemin sans aucun regret. Sinon, essayez tout de même ! Prometheus n’est pas mauvais, juste… sympathique.