Quai des Orfèvres par tizboe
Le syndrome de la pin-up consiste à dédaigner les qualités plastiques des filles d'il y a 50 ans parce qu'à l'époque, les pauvres mâles n'avaient pas notre exigence : ils frisaient la pâmoison en entr'apercevant une cheville. "Quai des orfèvres" est un remède : s'installer devant son écran, appuyer sur "play" et s'astreindre à regarder pendant 10 minutes sans interruption. En principe le charme opère alors et l'on s'aperçoit que si l'on se trouvait dans le même bus que Suzy Delair, on ferait sans doute exprès de louper notre arrêt. Et c'est valable pour vous aussi mesdemoiselles, certes Louis Jouvet est loin d'être un sex-symbol mais il faut chercher longtemps pour trouver pareil charisme. Enfin, pour tous les dépourvus de sensualité cinématographique, c'est aussi une enquête policière captivante, qui pour le coup ne romance pas le "quai des orfèvres" comme le fera Olivier Marchal 1/2 siècle plus tard...
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