Un clin d'oeil au juge Denfer (Critique en service commandé pour SeigneurAo #01)
Qui veut la peau de Roger Rabbit se veut le mélange de deux genres très en vogues dans les années 50 à savoir le film de détective et le cartoon et il faut avouer qu'il s'en sort plutôt bien.
N'ayant découvert ce film que récemment (soit cet après midi) j'arrive comme qui dirait après la bataille et tout ou presque a déjà été dit sur ce film. Je me bornerai donc ici à faire une sorte de petit récapitulatif des plus et des moins du film au travers de deux parties que j'appellerai avec un certain à propos "Les Plus" et "Les Moins".
Les Plus.
Une intégration des plus réussie (en effet comment ne pas être admiratif devant l'intégration quasi parfaite des Toons au monde "réel" dans ce film qui date quand même de 1988), un monde finalement plutôt réaliste (en tous les cas moi c'est comme ça que je m'imagine un monde où cohabiterait Tons et humains), un personnage principal attachant et original (car comme le soulignais quelqu'un ici même ce film a la bonne idée d'introduire un nouveau personnage plutôt que d'en utiliser un déjà connu), le fait de voir réuni tous les plus grands héros de dessin animés dans le même film et bien sur l'excellent doublage du non moins génial Pierre Hatet qui parvient presque à sauver la VF.
Les Moins
Finalement peu nombreux, je citerai quand même une ToonTown moins réussie que prévue et des gags peut être sous utilisés (l'excellente idée des balles vivantes par exemple), une animation pas toujours au top (et encore c'est très rare) et une VF (dans mon cas des sous titres) complètement à la ramasse notamment sur les jeux de mots qui perdent toute leur saveur.
Je crois qu'une fois encore j'attendais plus (peut être trop) de ce film dont on m'avais dit tant de bien et qui s'avère bon là où je l'attendais excellent.
Enfin comment ne pas finir cette critique sans un petit clin d'œil à l'immense Christopher Lloyd qui pour la petite histoire et pour mieux rentrer dans son personnage ne cligna pas des yeux une seule fois pendant le film. Chapeau bas.