Distrayant quand on a du temps.
J'avais bien été branché par le concept du caméléon western. Bah ouais, pourquoi pas ? En plus, voir autre chose que les estampillés "PIXAR" ou "DREAMWORKS" m'intriguait un chouïa.
Résultat : L'ambiance générale du film se maintient bien, les références m'ont plutôt fait marrer (vive ce vieux drogué de Raoul Duke), la modélisation 3D des persos est pas trop dégueu et les dialogues sont plutôt drôles. On découvre comment un caméléon trouillard devient ce qu'il n'avais jamais pensé être : Quelqu'un. Accessoirement, Rango.
Le gros point noir du film reste néanmoins la lenteur de certaines scènes. On frôle parfois le contemplatif et c'est à peine s'il ne faut pas attendre une heure avant que l'action démarre VRAIMENT. Je comprends donc que certains aient pu couper avant la fin.
Personnellement, j'ai pas coupé.
Et finalement, ça vaut le coup d'être vu au pieu pour occuper son dimanche.