Resident Evil : Afterlife par Olivier Laval
Une purge, une bonne, une grosse qui nettoie bien.
Si Anderson faisait preuve d'un réel talent à l'époque de l'Event Horizon, son dernier film fait véritablement peine à voir.
Enchaînement aléatoire, le plus souvent en mode fondu au noir, séquences inutiles (le générique d'ouverture), mouvements de caméra aléatoires, cadrages trop souvent vides (et donc plats), et surtout un nombre incalculable d'effets de style tape à l'oeil atrocement ringard au point d'en devenir humoristique ...
Côté scénario, le réalisateur ressert la soupe avec des personnages inutiles à pure valeur fonctionnelle, enjeux anémiques, trame bourré de poncifs, péripéties ne menant à rien, ...
Un naufrage intégrale pour une série qui ne comporte jusqu'à maintenant qu'un seul épisode honnête, le troisième, signé Russel "Razorback" Mulcaly.