Si au moin sPoelvoorde avait tiré dans les fesses!
Quel navet. SI une fois encore les gens considèrent Dany Boon comme un héros du cinéma français, je ne comprends plus rien. Déjà les CHtits je n'y comprenais rien. Ce n'était franchement pas glorieux dans la mise en scène, pas super marrant non plus, et en plus, Danny Boon est persuadé que ce film était un chef d'oeuvre.
RIen à déclarer était censé être plus marrant encore. Pourtant le film tombe souvent dans le drame, ou plutôt le mélodrame, le vrai, celui des sitcom pourries pour préados déjà boutonneux et dont la voix n'a rien à envier au cri d'une poule qu'on claque contre un mur. (je fais ici référence à hélène et les garçons et tous ses spin off) (j'ai regardé ces séries)
Le film est effectivement plus drôle. Deux fois plus drôle! j'avais ri 2 fois chez les chtits... faites le compte. Les perles? Pour moi ce fut François Damien au début, et par moment le duo Poelvoorde Boon. Malheureusement ces moments sont rare.Pourquoi me demandez vous? Parceque Dany ne sait pas dire Stop. parfois une blague peut faire sourire, mais Dany en rajoute encore et encore,tel un scientifique qui veut absolument expliquer sa théorie à des bambins quittant à peine le sein maternel. Et du coup ça foire.
Le mélodrame? et oui, Dany s'y plonge! Il veut raconter une belle histoire d'amour, prouver qu'il n'est pas qu'un ptit marrant qui fait l'idiot (mais en fait, nous a t il déjà fait rire autrement qu'en faisant le con?) mais aussi un grand homme au grand coeur d'artichaud. Résultat, entre deux boutades, il pousse les violons à fond et nous offre même une scène où il nous dévoile des larmes. Mais comment faire passer ce visage qui secrispe pour de la tristesse quand on vient de voir Poelvoorde poursuivre, hurler et tirer tel un fou dans la scène précédente, censée faire rire (mais je ne suis pas dupe, je n'ai pas ri à cette scène là)(par contre j'ai bien ri en voyant Dany pleurer)
Revenons sur la mise en scène. Je vais me contenter d'illustrer mon ressentiment à c epropos par l'analyse d'une scène située en début de film. Alors qu'un des douaniers (ici interprété par Bouli Lanners) dort paisiblement à son poste, en pleine nuit, une voiture approche. elle freine devant la cabine de douane. elle fait marche arrière. elle s'arrête. elle redémarre. s'arrête. arrière. avant. arrière. avant. Puis un homme dont on ne voit pas le visage descend du véhicule, entre dans la cabine et pointe un fusil sur le douanier. Une voix hurle (on ne voit toujours pas le visage), le douanier se réveille et se fait engueuler par son chef qui bien sûr, on ne l'avait pas deviné d'après sa voix si méconnue, est Poelvoorde. Le gros problème de la scène (hormi cette surprise monumentalement ratée) c'est le découpage. Il aura fallu une bonne dizaine de plans pour faire comprendre l'histoire du "démarrage arrêt, marche arrière" alors qu'un seul plan séquence aurait suffit et aurait été plus efficace. En découpant trop on tombe dans le film d'action et non plus la comédie. Dany se trompe de genre souvent dans le film.
Mais j'arrête là, je ne mentionnerai même pas la BO affligente, les références désespérées, les blagues ratées, le jeu d'acteur foireux, l'histoire nunuche et j'en passe.
Si vous voulez vomir votre déjeuner du mois précédent (et oui c'est à ce point) allez le voir.
Ce qui m'a vraiment inquiété, c'est qu'un type a applaudi (sincèrement) à la fin du film.