Les trois quart du film nous entraînent lentement mais sûrement dans un ennui palpable...

Premier long-métrage pour Jake Schreier qui réalise un drame humain science-fictionnel narrant l’histoire d’un cambrioleur à la retraite vivant reclus dans une maison au fond des bois, tel un vieux solitaire (pas veuf mais divorcé). Ce père de famille est atteint de la maladie d'Alzheimer et continu de temps à autre à commettre des méfaits. Pour l’aider dans sa vie de tous les jours, son fils lui impose un choix, vivre dans un hospice ou cohabiter avec un colocataire pas comme les autres, à savoir un robot spécialisé dans les aides à la personne.
En l’espace de 85 minutes, Robot and Frank (2012) peine réellement à nous faire adhérer à cette histoire, certes le film dresse de très beaux portraits, touchants et humanistes, mais l’histoire s’avère bien mineure et relativement lassante. Les trois quart du film nous entraînent lentement mais sûrement dans un ennui palpable (faute à une mise en scène mollassonne), fort heureusement quelques touches d’humour sont là pour détendre l’atmosphère.
Des moments de tendresse ou des séquences empli d’émotions (entre Frank Langella & Susan Sarandon) en passant par la dernière scène entre Frank et le robot s’avèrent très réussies, mais dans son intégralité le film peine clairement à convaincre sur la durée, c’est d’autant plus regrettable qu’il y avait des thèmes très intéressants (le vieillissement, l’Alzheimer, la solitude, etc) et un magnifique casting (seule Liv Tyler s’avère sous employée).

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