Tout ce déballage de stars pour une comédie musicale aussi paresseuse et tiédasse comme un épisode d

Adam Shankman, à qui l’on doit l’excellente comédie musicale Hairspray (2007), adaptée du show musical de Broadway (lui-même adapté du film éponyme de John Waters en 1988), récidive une fois de plus dans le même registre en adaptant un autre musical de Broadway, à savoir "Rock of Ages". En résulte au final un pseudo hommage à l’âge d’or du rock qui fleure bon les années 80 (à en entendre la B.O, tout est fait pour satisfaire les nostalgiques). Basé sur un scénario rachitique (une provinciale fait la rencontre d’un jeune de son âge travaillant au Bourbon Room sur le Sunset Strip. Tous deux rêvent de percer à Hollywood alors qu’au même moment le Bourbon Room (le temple du rock) se voit menacer de mettre la clé sous la porte alors que la star du moment (Stacee Jaxx) s’apprête à y faire son show). Sur fond de love story entre les deux jeunes tourtereaux, Adam Shankman tente tout ce qu’il peut pour combler les trous, en ajoutant une histoire d’adultère entre le maire d’Hollywood et sa femme (cette dernière militant pour la fermeture du club de rock mythique), au même moment, on suit la désillusion du propriétaire du club et on découvre la star du film (qui d’autre que Tom Cruise pour l’incarner ?), à savoir Stacee Jaxx, star du rock transpirant le sexe à plein nez. Ce que l’on retiendra finalement du film, ce sont quelques scènes clés du film (ce qui est bien peu sur 120 minutes !), sans oublier la jolie distribution où l’on retrouve entre autre la séduisante Malin Akerman, le sous exploité Bryan Cranston, l’hilarante Catherine Zeta-Jones en bourgeoise catho/coincée, l’étonnant tandem Alec Baldwin & Russell Brand, Julianne Hough, la sous-exploité Mary J. Blige, l’excellent Paul Giamatti et bien évidemment, un Tom Cruise en très grande forme (à 50 ans, il impose le respect). Mais voilà au final c’est bien peu, tout ce déballage de stars pour une comédie musicale aussi paresseuse et tiédasse comme un épisode de Glee, on s’attendait à bien plus de la part d’un film avec un tel potentiel.

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