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Ce réal qui leurre...
Sur le papier, Schizophrenia avait tout pour sentir la bobine casse gueule : son sujet, une voix off, son affiche, la traduction de son titre en français ; et surtout une réputation de film...
le 3 mai 2013
52 j'aime
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Schizophrenia est un vrai film de fou. Après un fait divers qui a perturbé toute l'Autriche, un homme dérangé relâché par un psychiatre peu attentif commet un triple meurtre dès sa sortie de prison, Gerald Kargl s'empare de l'histoire et en fait un film hors-norme. La force du film vient de sa mise en scène particulièrement angoissante et intelligente. Presque pas de dialogues, c'est le tueur en voix-off qui parle. La caméra suit l'homme du début à la fin du film, parfois en prenant une vision subjective, au moment des meurtres par exemple. La réalisation, grâce à un procédé de miroirs astucieux avec la caméra est virtuose, une façon unique de faire du cinéma. Avec Schizophrenia ça marche du feu de dieu.
L'acteur est incroyable tant il est moche et physiquement attardé tout comme les décors laids de cette banlieue autrichienne qui anime le film d'une horreur permanente. Mais le plus étonnant serait sans doute cette touche d'humour que procure le film dans les échecs du tueur au moment où celui-ci planifie des choses abjectes.
Un film méconnu, rejeté et même interdit dans plusieurs pays (dont la France) à sa sortie. Une injustice qui se doit d'être réparée !
L'acteur est incroyable tant il est moche et physiquement attardé tout comme les décors laids de cette banlieue autrichienne qui anime le film d'une horreur permanente. Mais le plus étonnant serait sans doute cette touche d'humour que procure le film dans les échecs du tueur au moment où celui-ci planifie des choses abjectes.
Un film méconnu, rejeté et même interdit dans plusieurs pays (dont la France) à sa sortie. Une injustice qui se doit d'être réparée !
8
Écrit par
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le 27 août 2012
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