Franchement, ça fait longtemps (depuis Crank) que je n'avais pas vu un film à ranger dans la catégorie "ça veut rien dire mais on s'en fout". Dès l'apparition du logo Universal, le ton est donné. Vous allez assister à un petit délire de 100 minutes.
C'est rythmé, bourré d'astuces scénaristiques et de mise en scène originale. Le réalisateur joue constamment avec les fx et la bande-son sans jamais tomber dans le ras-le-bol.
Je ne comparerai pas avec le comics que je n'ai pas lu mais j'ai l'impression que ce film s'en sort bien et l'intégration des scènes de dessins animés fonctionnent et prouvent l'attachement de Wright à la BD.
Finalement, le seul gros point négatif de ce film est Michael Cera. Il montre les limites de son jeu d'acteur qui est constamment le même. Alors que des gars comme Brandon Ruth (et le reste du casting) s'éclate à jouer à contre-emploi, Michael Cera, lui, joue le sempiternel ado à moitié autiste. Dommage.