L’année 2000 voit Scream obtenir un troisième opus, en faisant une trilogie d’horreur, dont nous parle si bien le personnage de Randy (Jamie Kennedy) de façon posthume. Nous expliquant que le troisième film est toujours très différent des deux premiers numéros, surtout avec un retour aux origines où l’on apprend que ce que l’on prenait pour acquis n’était pas vrai !
Si le film est le plus gros démarrage de la licence, il est surtout celui qui a été le moins apprécié par les fans et la critique.
Quelques temps après les événements de la fac de Windsor, Sidney (Neve Campbell) vit recluse dans une grande et belle maison perdue dans les bois, non loin de Los Angeles.
C’est justement à Los Angeles que nous retrouvons Cotton Weary (Liev Schreiber) devenu une star grâce à son métier de présentateur télé. Alors qu’il rentre chez lui, il reçoit un appel téléphonique, d’une personne lui annonçant qu’il va tuer sa petite amie pendant qu’il lui parle ! En arrivant chez lui, Cotton retrouve sa femme Christine (Kelly Rutherford) qui essaie de l’assommer. C’est à ce moment que débarque Ghostface qui tue sauvagement Cotton et sa femme !
Mais Cotton devait également faire une petite apparition dans Stab 3 : Retour à Woodsboro, film sur lequel travaille Dewey (David Arquette), séparé de Gale (Courteney Cox) en tant qu’assistant. Et très vite le tournage du film devient le terrain de jeu du tueur, s’amusant à tuer les actrices et les acteurs dans l’ordre où ils devraient mourir dans le film !
Gale est bien entendu de la partie, mais cette fois-ci à la demande de la police et de l’inspecteur Mark Kincaid (Patrick Dempsey), elle est en effet une grande spécialiste de la mort de Maureen Prescott, la mère de Sidney, dont on retrouve une photo sur chaque cadavre. Et alors que Sidney débarque justement à Los Angeles, le tueur voulant sa peau une fois de plus (mais de façon bien plus hargneuse et soutenue), un passé inconnu de sa mère refait surface et va chambouler toutes ses croyances alors que Ghostface continu son massacre !
Ce troisième part, il est vrai, un peu plus dans la surenchère, dans le « on croit qu’il est mort, mais ne l’est pas », idem le énième plan entre Gale et Dewey devient plus que répétitif, même si les deux personnages sont attachants. Si les pistes sont moins simples à suivre pour découvrir soi-même l’identité du tueur, son lien avec Sidney est lui claire et limpide comme de l’eau de roche, sans véritable surprise.
Bref, le film, certes dans la surenchère, est pour moi un très bon opus et surtout un excellent final à la trilogie. Comme promis par le pauvre Randy. Wes Craven met un point final réussi et crédible à sa licence.