Semi-Pro
5.9
Semi-Pro

Film de Kent Alterman (2008)

Will Ferrell. La naissance d'un génie.

Aujourd'hui mon ami, j'ai décidé de ranger un peu dans ma tête et dans la tienne aussi. Car, au hasard de mes pérégrinations oiseuses dans les parages, je vois pulluler des listes et des critiques qui encensent bon nombre d'acteurs, souvent les mêmes, mais oublient, je n'ose croire que c'est voulu, un des plus grands représentants de cette caste de guignols. J'ai nommé Will Ferrell.

Ceci est la première partie d'une étude sur ce monument.

Alors que les années 70 arrivaient à grands pas, accompagnées de leur cortège de couleurs, de musiques et de patchouli qui piquent les yeux, percent les oreilles et chatouillent les narines, Dieu décida d'offrir aux hommes un autre de ses Fils. Le Monde était prêt, enfin. Dieu est sympa et pas trop rancunier.

John William Ferrell avait sept ans quand, le 16 juillet 1967, Betty Kay, sa maman, après de trop longs mois de gestation, le mit au monde.
Ce jour-là, Lee Ferrell, son père, reprit quatre fois des pâtes.

Choyé par cette mère enseignante et ce père musicien, le petit Will pousse sous le soleil Californien. Après de rapides études où il peaufine son goût pour le foot américain et la bouillabaisse, il devient, à 28 ans, un pilier du Saturday Night Live.

Will va s'envoler et rien, tu m'entends, rien ne l'arrêtera. Mais pour comprendre son génie je te propose de suivre la route qui le mena jusque là.

À 17 ans, il adapte «La danse des canards» en pakistanais, ce qui fait beaucoup rire les américains mais beaucoup moins les Pakis... Car le canard n'existe pas chez ces gens et la danse non plus. Il est banni à vie du pays où il n'avait d'ailleurs jamais eu l'intention de mettre un pied. Une Fatwa lui tombe sur le coin de la gueule le condamnant à être circoncis au fil à couper le beurre.
Il déclare «J'ai jamais vu des mangeurs de cacahuètes aussi susceptibles ! » et, faut avouer qu'il n'a pas tort sur ce coup.

Peu de temps après, il invente la recette des «Tripes à la mode de Caen » mais se fait voler l'idée par un habitant de Caen passant par là. Il est brisé, touché au plus profond de son être, il s'effondre et fait une première tentative de suicide en ingurgitant du popcorn par tous les orifices que la Nature lui a donnés. Grâce à Dieu, son vrai père, il se relève et écrit en dix petites minutes son premier tube : "Salauds de Normands".

Remarquant ce que les autres ne voient pas, Will nota qu'il y a un nombre incalculable de personnes de petite taille, de couleurs et de tons différents. Et qui généralement ne branlaient pas grand chose, se contentant de se faire lancer, moquer ou, pour les plus nombreux, bossant dans des jardins. Il lance la mode du nain en cravate. Il suffisait d'une ficelle et d'un nain et le tour était joué. Idée géniale s'il en est mais peut être un peu trop novatrice, cette mode restera confidentielle !

Ensuite, il déclare la guerre aux dealers (qui dans l'ombre attendent, leur...heure).

Fin de la première partie.
DjeeVanCleef
7
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le 29 juin 2014

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DjeeVanCleef

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