Je ne connaissais pas tellement les Stones, j'y suis plus allé sous la caution "Scorsesienne", et... c'est jubilatoire !!!
Ils ont une des ces pêches communicatives, Jagger se trémoussant comme un minet, Charlie Watts jouant de la batterie comme un robot (et qui est de plus crevé), et Keith Richards défoncé comme pas permis (il fume, se met à draguer, manque de tomber...), et Ron Wood (en presque sosie de Rod Stewart) faisant le minimum syndical, et on se sent emporté par leur énergie, et leur passion communicative vis-à-vis de leur public (d'ailleurs, ne serait-pas des figurants, car ils me paraissaient bien "sages" pour un tel concert ?).
Les guests sont par contre pas terribles, excepté Buddy Guy, et ses solos de guitare (je ne sais pas quel effet il fait, mais c'est très entrainant), mais les stars sont bien les Stones, aussi bien dans le passé que dans le présent (les archives sont parfois rigolotes, comme la journaliste japonaise qui essaie de "brancher" Jagger, ou ce dernier qui croyait ne jouer que deux ans avec son groupe), et, même si toutes les chansons ne sont pas géniales (comme celle avec du country, ou les deux passages solo de Keith Richards, tombant comme un cheveu dans le lait), le fait d'entendre Satisfaction d'autres grand titres (seul manque Gimme shelter, un comble pour Scorsese !), avec cette rage, cette conviction, fait que j'ai été emporté.