Shrek 4 - Il était une fin par FlyingMan

Dreamworks ne pouvait conclure sa saga sur la note en demi-teinte du 3e épisode redondant. Ainsi Shrek 4, il était un fin, souhaitait rehausser le niveau scénaristique de la saga (ce qui lui avait été reproché en ressortant le Prince Charmant) en poussant sur reset grâce à l'option du bon vieux monde parallèle. Si cela parait être une facilité au premier abord, on est surpris de voir que le scénario permet au héros de revisiter les lieux et actions de la première aventure en rentrant ainsi dans les règles classiques de toute saga en bouclant la boucle. Hélas, en répondant aux critiques avec un scénario plus travaillé, cela se fait au détriment de l'humour. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout ris dans ce dernier épisode alors que le 3e avait encore quelques scènes cultes. Ce Shrek 4 permet de redévelopper les messages et morales plus profondes absentes du précédent épisode. Finalement ces deux derniers épisodes auraient fait un seul bon film et aurait conclu la licence de plutôt bonne manière. Au lieu de cela, on a 2 très bons épisodes, et 2 autres extrêmement décevants. L'appât du gain a une nouvelle fois foutu en l'air une licence qui avait pourtant très bien débuté. Shrek 4 parvient à conserver quelques bons arguments tels que sa fantastique bande-son qui aura été irréprochable tout le long (rhaaa ce Sure Shot des Beastie Boys, c'te classe !) mais arrive sur la ligne d'arrivée à bout de souffle puisque la conclusion elle-même de la saga est une redondance (à nouveau) du second épisode (même style, même morceau,...). Bref il était vraiment temps que tout cela se termine...