Il était enfin une fin... ou pas.

Franchement, j'assume le titre de ma critique tout simplement à cause de Shrek 3. J'avais d'ailleurs mentionné à la fin de ma mini-critique du 3e opus qu'il leur fallait vraiment changer quelque chose pour redonner de l'intérêt à la saga et ils l'ont plutôt fait.

Shrek a conquis sa Princesse, défait un dragon et plaît désormais à ses beaux-parents. Il mène donc une vie pépère et rangée. Seulement, il a la nostalgie du bon vieux temps où il était un ogre, un VRAI ! Problème : sa rage éclate en plein milieu de l'anniversaire de ses enfants. Regrettant son passé, il conclut un pacte avec Rumpelstilzchen. Un pacte qu'il va vite regretter.... (MWAHAHA HA HA HA ha ha ha a a .....)

Et bien finalement, ce n'était pas si mauvais que ça. Le "truc" du scénario reprend celui du Star Trek de J.J. Abrams et les scénaristes s'en sortent plutôt bien. Cela permet de renouveler l'histoire, de s'affranchir du passé et de redynamiser la franchise. Je trouve que le scénario part dans des voies un peu étranges et underground (au sens propre !) et ça donne une histoire pas très originale dans l'absolu mais qui change, pour Shrek.

L'humour est toujours présent avec deux passages qui m'ont vraiment fait rire : la perruque "angry" et les yeux de Puss pour la langue de Donkey, et la nouvelle Fiona a beaucoup de classe. Bien sûr, le fond reste sur le thème de l'Amûûûûûûr mais je dois me reconnaitre en Shrek car ça marche sur moi. La fin est bien mielleuse et heureuse comme tout conte de fée.

Pour les fans de Shrek comme moi qui avaient un peu perdu la foi, ça fait du bien.