En ressortant de la salle (pleine à craquer, un dimanche soir), je me demandé quel était le rapport avec Quantum of Solace et Casino Royale. James mis à part.
L'organisation est mondiale, le complot pas tant que ça.
Tout est attaqué : les fondamentaux, les valeurs, les personnages. Le MI-6 est-il encore légitime ? Est-il l'ennemi ? Génère-t'il ses propres ennemis ?
Les temps changent, et c'est le premier James Bond qui parle de James Bond.
Le champion a mal, le champion va mal et le champion n'est pas immortel. Invincible peut-être, mais pas immortel.
En ressortant de la salle toujours, j'avais l'impression d'avoir vu une psychanalyse d'espion au service de sa Majesté. Le mot "freudien" revient souvent dans les critiques.
L'adolescent quitte son nid familial, devient homme et crée ce pont entre ses anciens avatars et les prochains.
Avec un brio et des paysages pour le moins magnifique.
S'il faut attendre 4 ans pour assister à un Bond de ce niveau à chaque fois, autant dire que je prends mon abonnement de suite !
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