Comédie très légère, pleine d'ironie moqueuse vis à vis des personnages tous plus ou moins prisonniers de leurs illusions. Amoureuses d'abord, vertueuses ou libres ensuite.

Le fils dévôt, coincé de la stouquette, refoule ses sentiments passionnés à l'égard de sa belle-mère, aussi jeune que lui.
Laquelle n'en ressent pas moins mais reste attachée à la figure tutélaire et néanmoins sans attrait sensuel, de son mari.
Lequel voulant se ranger des voitures se méprend sur la réelle teneur de ses sentiments qui éclatent ici et là involontairement, dans la douceur d'un rêve, tout en caressant sa femme, il laisse échapper le prénom de son ex.
Laquelle attendra son retour pour libérer un de ses derniers amants...

Bref un jeu de domino-dominés-dominants se déroule sous nos yeux. Dans la délicate clarté et la douceur de la photographie de Gunnar Fischer.

Un petit jeu aux mignons dialogues, finauds et gourmands, aux mignons minois, sensuels et coquins. Comédie légère, aussi légère que puisse l'être une comédie signée Bergman, évidemment. Il faut toujours qu'un ou deux personnages soient livrés à la dureté d'une souffrance plus ou moins morale.
Alligator
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le 23 janv. 2013

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