They don't know what you're doing, BABE IT MUST BE ART!!
On ne peut décemment pas penser que cette escroquerie soit un chef-d'œuvre du cinéma. Je pense que tous les bobos portant cette purge aux nues sont de fieffés hypocrites.
Nous sommes face à un superbe exemple d'effet placebo cinématographique : le film étant considéré comme une merveille par les bien-pensants, il doit nécessairement être génial. Le bobo se force alors à trouver un intérêt au film, à se voiler la face par tous les moyens, à sur-interpréter la bouillie métaphysique vomie par les personnages et à voir des métaphores transcendantales à chaque plan : « Mais non je ne me fais pas du tout chier, regarde donc ce plan fixe qui dure depuis 16 minutes. Ne fait-il pas résonner en toi la lutte de l'homme pour la survie et la vacuité de la vie ? TU N'AS VRAIMENT PAS D'AME !!!! ».
Le cerveau ainsi dupé par l'effet psychosomatique sus-cité, le bobo en vient à penser l'inverse de ce à quoi penserait un être normalement constitué : dormir. Nous sommes donc également face à un déni de sommeil caractérisé. Mais l'effet placebo ne fonctionnant que dans environ 30% des cas, cela n'explique toujours pas la note moyenne dépassant 8.
Nous pouvons assurément partir du postulat qu'en temps normal, on ne peut pas subir Stalker du début à la fin sans tomber en léger coma, ou tout du moins en sommeil profond.
Alors comment un individu en arrive à l'encenser et à se palucher dessus indécemment ? Désir d'appartenir à l'élite ? Crainte de passer pour un rustre insensible ? Débilité ? Jusqu'à ce qu'une étude plus poussée soit réalisée, la question reste ouverte.
Dr.Michel
Psychologue