[Métaphore pétée dans 3...] J'ai mis du temps à le voir ce Stalker vicieux, on m'y forçait presque [2...]. Ce putain de "monument" s'avérait être une étape incontournable pour être totalement accepté sur ce site, mais je me confie, il me faisait peur le sacripant [1..]!
Puis je me suis lancé, avec une idée un peu saugrenue en tête : [maintenant !] et si les quatre films précédents n'avaient été que les simples amandes que je ne supporte pas, et que ce Stalker était le gâteau, le gâteau sur lequel se trouve la cerise, me faire Stalker me permettrai enfin de comprendre Tarkovski, oui je viens de le comparer à une cerise.
Contre toute attente, je n'ai pas eu besoin de réelle pause, je l'ai mangé Stalker.
J'ai bien aimé Stalker, oui...
Je me suis encore une fois retrouvé devant quelque chose de bien trop grand pour moi, mais j'ai pris le temps de m'y intéresser, c'est son premier film qui m'a permis de le suivre, Tarkovski.
Cet univers fascinant, ces rues dévastées, un simple bond dans une flaque d'eau prend 30 secondes à être montré, mais on s'y habitue à cette lenteur...
On s'y habitue à cette poésie ambiante, à ces débats philosophiques omniprésents, de là à les comprendre il n'y à qu'un pas, mais j'ai de trop petites jambes.
Cette zone, ce Tchernobyl pré-Tchernobyl, ces limites abstraites symbolisées par la simple imagination de son chercheur, des hommes y meurent peut-être, mais ils ne sont surement pas tués.
Des questions tellement vastes donc, l'Homme a t-il besoin d'une source d’espérance, d'une puissance pour le conforter sur le fait que ce monde n'est pas seulement le fruit de ses conneries ?
Ah oui au fait, j'ai eu l'impression qu'il y avait un poète derrière la caméra, le genre de mec qui laisse partir ses acteurs pour se concentrer sur l'arbre au fond.
Là par contre, il y a un intérêt à les contempler ces décors, alors qu'à l'intérieur d'un vaisseau on est vite limité.
Tellement d'idées sont abordées, mais pour au final, ne pas raconter grand chose, cette sensation désagréable d'avoir regardé un film inutile est une nouvelle fois apparue à la fin de Stalker.
Une poésie plus qu'un film donc...
Très beau, très dur, mais trop long... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...