Bon, ben j'ai envie de revoir l'Empire contre-attaque. Genre, là. MAINTENANT.
Je suis une néophyte absolue du cinéma, mais une passionnée invétérée de Star Wars, je ne sais pas si ça s'est vu. Dirigée par un comparse - et, tant qu'à être honnête, un diabolique mentor - je viens tout juste de terminer ce documentaire d'1h30.
Très chouette moment. D'abord, on pose le contexte, on fait une photographie de l'Amérique dans les années 70 et de l'industrie cinématographique en particulier. Un type veut réaliser son "film d'enfants", personne n'y croit ou presque. Les galères s'enchaînent, ennuis de tournage, de montage, d'effets spéciaux, délais ultra courts, George Lucas ne laisse personne le détourner de ses idées... et pourtant le film sort.
C'est sûrement la passionnée qui parle, mais comment ne pas tirer un sourire gigantesque en voyant s'afficher les mots bleus en arial sur fond noir "a long time ago, in a galaxy far, far away..." avant que le sempiternel thème de John Williams ne retentisse, et d'imaginer tous ces gens qui le regardaient pour la première fois ?
Au cinéma, putain, en plus... au cinéma.
Un petit goût amer, néanmoins, dans la bouche lorsque Lucas a affirmé que la technologie était désormais à la hauteur de son imagination. Parce que Yoda poupée est indiscutablement supérieur à Yoda CGI...
Mais j'ai été très contente de constater son honnêteté quant au fait que, grâce à Star Wars, il est devenu tout ce qu'il cherchait à éviter de devenir pour réaliser son rêve ; j'ai par ailleurs beaucoup ri au parallèle fait avec Luke et Darth Vader.
J'ai été très contente, en définitive, d'explorer un peu plus les méandres de ma saga fétiche, de découvrir un peu plus la façon dont elle est née et a grandi. Et, détail important, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Et maintenant, je vais ressortir mes DVDs. Bonne soirée.