Un passage vers les étoiles.

La carrière finalement assez éclectique de Roland Emmerich, car oui ça explose souvent mais les thèmes sont différents, nous a apporté le premier jalon de toute une mythologie qui a connu son véritable succès à la télévision.

Sans Stargate en 1994, pas de SG1, ni de Atlantis et encore moins de Universe, si les séries sont connues, le film lui malgré un certain succès au près du public lors de sa sortie, n'est pas forcément le premier que l'on évoque au sujet de la filmographie du plus hollywoodien des réalisateurs allemands. Le film pourtant ne manque pas d'intérêt et quand bien même les références sont nombreuses et souvent voyante, il développe une mythologie assez captivante en mettant en scène la fameuse théorie des Anciens Astronautes. Pour ceux qui ne verraient pas du tout de quoi je parle, Wikipedia est votre ami.

En effet cette théorie a tout d'un scénario de film et Roland Emmerich a su saisir toute l'essence de ce sujet pour en faire une grande aventure afin d'y développer des messages sociaux assez forts. On y voit par exemple un parcours initiatique de héros classique mais efficace dont les aboutissants tiennent surtout à amener une peuplade esclave à la révolte face à ses oppresseurs. En cela le film fonctionne très bien, même si évidemment le tout est très hollywoodien, mais après tout c'est ce que Roland Emmerich aime faire et sait faire de mieux.

Ainsi l'aventure est nimbé d'un message suffisamment fort et fédérateur pour saisir le public, la mise en scène est travaillée, les effet-spéciaux ont vieillis bien sûr mais pour l'époque c'était tout de même assez formidable et l'ambiance générale du film s'amuse à faire référence à d'autres oeuvres de science-fiction, on pense notamment à Star Wars. Néanmoins le film parvient à trouver sa véritable identité et c'est grâce à cela qu'il tire sa vraie force.

Peut-être pas le meilleur film de SF qui soit mais Roland Emmerich et sa sincérité si caractéristique lui insuffle beaucoup de choses, pour le plus grand plaisir du public. Pas un grand classique mais un classique quand même !