Bon mais pas forcément nécessaire...
Comme souvent dans le cinéma, quand un film marche, plaît au public, on a tendance à lui greffer des suites et des suites, souvent de moins bonne qualité. Mais bon, il faut être réaliste, tout cela est guidé par l’argent ! Il est donc logique de voir arriver en 2012, le deuxième opus de Taken. Toujours avec Luc Besson, Olivier Megaton et Liam Neeson.
Un an s’est écoulé depuis que l’ex-agent Brian Mills (Liam Neeson) ait réussi à sortir sa fille Kim (Maggie Grace) des mains de proxénètes albanais. Mais pour cela, Brian a fait une véritable boucherie à Paris, et le père de l’albanais torturé et tué par Brian réclame vengeance. Il tient à kidnapper Brian, Kim et Lenore (Famke Janssen), ces derniers se retrouvent alors la cible de ce Rade Serbedzija (Murad Krasniqi). Lors d’un voyage tous les trois à Istanbul, Brian et son ex-femme sont kidnappés. Nous avons le droit alors à la fameuse scène de téléphone entre Brian et Kim, où avec son calme légendaire, ce dernier explique à sa fille, que lui et sa mère sont sur le point de se faire kidnapper. Suivi d’une autre scène assez forte, où Brian assimile toutes les informations auditives qu’il peut tout en calculant la distance parcourue !
Si Famke Janssen a clairement le rôle du poids mort, du boulet que l’on traîne, Brian peut compter cette fois-ci sur sa fille, qui tient véritablement à aider ses parents ! Et tout cela se transforme très vite en course poursuite pour récupérer Lenore.
Le film est un concentré d’actions coups de poing. Pas un seul temps morts. Le film passe à une vitesse hallucinante, on a l’impression de rester à peine une heure devant son écran. Toujours aussi bien filmé cela-dit, notamment la scène de course poursuite dans les petites rues d’Istanbul avec Kim. La réalisation est dans le ton, elle est agressive, toujours en mouvement.
Le casting est également assez bon. Liam Neeson toujours aussi excellent dans son rôle d’ex-agent de génie, Maggie Grace arrive également à livrer une belle prestation, sans surenchère dans l’émotion. Murad Krasniqi, très bon également en père meurtri. Après, le reste, c’est un peu de la chair à canon.
Bref, un bon film, un bon rythme ; beaucoup d’action, avec beaucoup de surenchère cependant. La menace est là et pourtant à aucun moment on se dit que le héros est dans le dur, Brian se ballade du début à la fin. Pas de véritable opposition. Et surtout, on est en droit de se demander, quel est réellement l’intérêt de ce film qui au final n’est que pure action.