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Émulsion ratée
Ted part d'une idée intéressante, c'est indéniable. Incarner dans une peluche douée de vie toute la symbolique de l'enfance/adolescence dont il faut nécessairement s'extraire pour devenir un adulte...
Par
le 27 nov. 2012
58 j'aime
1
Mais comment il fait pour boire ?
Le film tient dans son principe sa force et sa faiblesse.
Un ourson qui parle pour de bon et vit aux côtés d'un garçonnet pendant près de trente ans ? Génial ! Cet ourson est un gros beauf qui fume, boit, pète et jure comme un charretier ? Quel bonheur ! Ah mais attends, c'est un beauf... Son humour est beauf. Il fume, il boit, il pète, oui c'est bien joli tout ça mais après ?
Du coup, Seth MacFarlane est tenu d'ajouter à son délire une histoire d'amour sans aucun relief, tout en la plombant à heure fixe ( toutes les trois minutes à peu près... ) d'un humour beauf de Ted.
Malgré tout ça, l'alchimie entre Mark Wahlberg et l'ourson infographique est parfaite, et quand MacFarlane prend soin d'établir du comique de situation je dois reconnaître que la sauce prend.
Et au milieu de tout ce bazar, deux scènes emportent le morceau. La fête-surprise complètement folle avec une oie et surtout le combat mano à peluche dans la chambre d'hôtel. Une scène virtuose, inventive, hyper bien découpée, brutale, sans concession. Qu'on ne vienne plus me parler de Jason Bourne : Ted est le champion de la bagarre !
Un ourson qui parle pour de bon et vit aux côtés d'un garçonnet pendant près de trente ans ? Génial ! Cet ourson est un gros beauf qui fume, boit, pète et jure comme un charretier ? Quel bonheur ! Ah mais attends, c'est un beauf... Son humour est beauf. Il fume, il boit, il pète, oui c'est bien joli tout ça mais après ?
Du coup, Seth MacFarlane est tenu d'ajouter à son délire une histoire d'amour sans aucun relief, tout en la plombant à heure fixe ( toutes les trois minutes à peu près... ) d'un humour beauf de Ted.
Malgré tout ça, l'alchimie entre Mark Wahlberg et l'ourson infographique est parfaite, et quand MacFarlane prend soin d'établir du comique de situation je dois reconnaître que la sauce prend.
Et au milieu de tout ce bazar, deux scènes emportent le morceau. La fête-surprise complètement folle avec une oie et surtout le combat mano à peluche dans la chambre d'hôtel. Une scène virtuose, inventive, hyper bien découpée, brutale, sans concession. Qu'on ne vienne plus me parler de Jason Bourne : Ted est le champion de la bagarre !
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le 15 oct. 2012
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