The Amazing Spider-Man par Alexandre_Hervaud
J'arriverai pas à exprimer tout ce qui cloche ici aussi bien que Moriarty/Drew McWeeny dans ce super papier : http://www.hitfix.com/motion-captured/a-second-look-at-the-amazing-spider-man-only-heightens-the-frustration
En résumé : outre la désagréable impression de voir un film clairement retravaillé à la dernière minute (cf http://badassdigest.com/2012/07/05/was-the-untold-story-cut-from-the-amazing-spider-man/ ), et malgré l'alchimie Emma Stone / Andrew Garfield, le film foire dans les grandes largeurs à exploiter son cool cast en nous intéressant un tant soit peu à ses personnages, inconsistants au possible (Parker n'est pas un nerd, c'est surtout un trou de balle ; le pauvre Curt Connors voit ses motivations évoluer d'une scène à l'autre sans qu'une excuse bidon genre schizophrénie puisse l'expliquer, pompant le Goblin de Raimi au passage, et ne parlons pas de Gwen Stacy, part-time lycéenne, part-time Oscorp girl capable de synthétiser en 2 min un antidote miracle).
Je pense que c'est le genre d'incohérences qui a tant irrité les anti-Prometheus, et si j'avais été plutôt tolérant devant le Riddley Scott, difficile de laisser passer un bordel pareil ici, tout juste sauvé par de beaux plans du Spidey en action, quelques scènes réjouissantes assez fluides (Spidey vs Lezard au lycée), une BO correcte (à quelques alertes Coldplay près). In fine, le meilleur moment de la séance reste tout de même le trailer de The Dark Knight Rises juste avant. Vivement Batman.