The Teenaging Spiderboy...
(vu en 2D) Houlala, ça pique ! Un film terriblement puéril, voire ridicule... Il peut se découper en deux grands ensembles : les scènes d'action et les scènes de merd- heu, pardon, le reste, quoi...
Pour les scènes d'action, on assiste à de belles chorégraphies de combats, et à des successions d'illustrations spidermanesques très réussies aves des postures du héros efficaces et très proches de l'esprit des BD. La physiologie de l'"acteur" (gnnh, j'ai mal en le disant) correspond assez bien au personnage et lui rend son aspect vif et agile plus que puissant. Les effets spéciaux sont corrects dans l'ensemble. Le design, en terme esthétique, du bad guy est assez sympa, bien que différent de la BD. Gros bémols : toutes ces scènes sont faites en images de synthèse, décors et personnages inclus. Y compris le bad guy, intégralement animé par ordinateur quelques soient ses mouvements, ainsi que Spiderman lorsqu'il combat. Et ça se voit... Et merci pour la texture de la peau du vilain, mais non merci.
Après, pour les autres scènes, c'est la grosse marrade : que ça soit l'introspection, la surprise, la colère, la peine, le regret, l'amour, la honte, la remise en question ou le désir, tout est superbement raté, et je pèse mes mots. Le réalisateur a choisi de tourner ces scènes en mode teen-movie, et sans subtilité s'il vous plaît : c'est donc de la merde, et même parfois grand-guignolesque à force de vouloir trop en faire (on mettra ici en exemple fort explicite la scène de basket-ball, que du bonheur...) Les acteurs principaux, eux, sont vraiment très très mauvais : c'est donc toujours de la merde, mais ça en devient drôle. Au moins ça de pris...
Une très grosse déception, donc... Finalement, Sam Raimi, il avait l'avantage d'avoir plus de 85 de QI...