Une vraie perte de temps !
Un Spider-Man avec vision subjective : voilà ce qu'on nous avait promis !
La mode étant au remake de film depuis l'arrivée de la 3D, Spider-Man ne pouvait pas passer au travers des mailles du filet. Et le résultat est plutôt médiocre. Malgré un casting plutôt intéressant, avec les nouvelles têtes du cinéma américain, rien ne se tient !
Le scénario sans queue ni tête nous propose une nouvelle version de la naissance de Spider-Man, version plus ou moins moderne selon qu'on fasse référence aux superbes écrans tactiles des laboratoires scientifiques ou au portables et fringues rétros des adolescents. Un nouveau héros donc, qui enlève sans cesse la cagoule sensée protéger son anonymat, parce qu'il doit faire chaud sous ce latex... On ajoute à cela une histoire d'amour qui malgré la complicité des deux acteurs ne reflète aucune sincérité, un lézard géant dont le seul intérêt est de jouer "le méchant" et une musique "Titaniesque" de James Horner pour obtenir un film mou et sans intérêt.
Le dernier plan avec la toile qui tend vers le spectateur ne vaut même pas la publicité des bonbons Haribo !