The Amazing Spider-Man par Badalamentis
Et bien le film a au moins le mérite de rendre encore meilleur le Raimi, car il pointe toutes les idées simple mais primordiales de ce dernier en faisant toutes les erreurs possibles et inimaginables.
Que ce soit l'iconisation de spiderman, (sa 1ere apparition est censée être spectaculaire, héroïque etc.. mais après quelques cabrioles il enlève son masque et répond au téléphone... c'est juste Peter Parker avec un masque quoi)
L'importance et l'impacte de la mort de Ben (ici oubliée en 5 minutes)
La prise de conscience des responsabilités qu'implique ses pouvoirs (dans le 1 ça pouvait sembler naïf mais c'était puissant et la base de tout, ici Parker sauve un gamin, voilà...)
La médiatisation de Spiderman (dans le 1 il est partout à la tv, dans la presse, tout le monde en parle, ici non, 5 personnes le connaisse...)
Le côté bavard (j'ai lu dans une critique que le bon côté de ce reboot c'était le côté vanneur de spidey, ce qui est vrai dans une seule scène (très drôle au passage, histoire de pas être trop méchant) mais la plupart du temps c'est juste un effet spécial désincarné, dans le 1 on entend Parker parler constamment sous son masque)
Le côté super héro bordel ! (passons sur la toile mécanique, c'est dans le comics mais bon, c'est l'identité profonde du perso, ce qui le caractérise en 1er, il tire des toiles, ici avec le même équipement tout le monde peut le faire. Non le + embêtant c'est qu'il n'est pas si fort, il semble moins agile que le 1er, et surtout il se fait aider! C'est un peu la honte le chemin de grue, mais à la limite ça colle avec le "choix" du real, c'est Peter Parker avec un costume)
La décision finale (dans le 1 la révélation de son identité met réellement son entourage en danger ce qui valide directement son choix, ici non, Gwen est vaguement en danger uniquement par la faute des scénariste qui l'ont placé "par hazar" au centre de ce foutoir)
Tous ces défauts pourraient être légitimer par la volonté de faire un film entièrement différent du 1er, mais dans ce genre codifié il y a des passages obligés, et quand ça a été fait de manière quasi parfaite par un des meilleurs réal du monde et qu'on doit passer après sans avoir la moitié de son talent, et bah on se plante, c'est très logique au final.
Saluons quand même 2 points positifs, les quelques scènes d'action en plan séquence (ou quasi?) qui associe prouesse technique et chorégraphie recherchée, et puis surtout Andrew Garfield, excellent acteur (parker je sais pas je connais pas le comic) dont le physique grand et "maigre" surprend au début mais convainc parfaitement par la suite.