The Big Lebowski est une comédie. Enfin, il paraît. Autant le dire d'entrée, ça ne vole pas haut. Le comique tourne autour de la ceinture, et comme les blagues ne sont pas nombreuses, vous les ré-entendrez toutes plusieurs fois.

Le scénario se veut placé sous le signe de l'absurde, ce qui représente essentiellement une excuse pour les réalisateurs pour s'autoriser n'importe quel délire.

En bref : un homme, un homonyme d'un milliardaire est racketté par erreur par des gangsters qui pissent sur son tapis. Très énervé, il va demander réparation et se retrouvé embarqué dans une enquête terriblement *baille* palpitante. En clair, le héros va rebondir de scène aléatoire en scène aléatoire, le tout servant uniquement de conteneur à de l'humour bien gras. Jusqu'à la fin.

Ce film qui se veut à la fois la descendance directe des noirs films et de westerns, qui prétend être une critique verte des guerres menées par les états-unis (l'action du film se déroule en 91, et les références à la guerre du Vietnam sont nombreuses) se retrouve être une belle daube, qui n'arrive pas à faire suffisamment briller son looser de héros pour lui donner de la crédibilité, qui fait honte à ses ancêtres, The Searchers et The Big Sleep, pour ne citer qu'eux. A oublier très vite.

Edit : face aux réactions outrées de défense de ce film culte, je lui enlève encore un point pour en plus avoir fait perdre toute honnêteté intellectuelle à une partie de la société, des gens obligés de prétendre qu'ils aiment ce genre de films pour être acceptés de leurs amis. Les mecs, sérieux. Changez de potes.
C4stor
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le 11 août 2011

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C4stor

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