"Est-ce que regarder ce film fait de vous un homme ? - Oui, ça et une paire de testicules."

Putain, que c'est bon. J'ai découvert assez jeune ce film, et rapidement vouer un monumental culte à ce film, ce putain de film juste épique. Ce film fait très Pulp Fiction, un enchaînement de dialogues mythiques, de malentendus et quiproquos excellents, et des personnages légendaires et cultissime au possible, le tout sur une BO géante. Sauf qu'il est meilleur que Pulp Fiction. Je ne dirais pas pourquoi, mais je l'ai toujours préféré au grand film de Tarantino que tout le monde adule. En fait, je dirais que The Big Lebowski est la continuité de Pulp Fiction, en mieux.
Les frères Coen, icônes du film ricain depuis les années 90 et maître du film policier ( Miller's Crossing, Barton Fink, Burn after Reading, No country of old men, je dois encore préciser ? ^^), montrent qu'ils sont aussi experts en comédie noire avec Fargo, mais là avec The Big Lebowski, ils sont passés au stade de boss ultimes de la comédie américaine.
J'ai toujours adoré l'univers jubilatoire et absurde au possible de ce film, toute la réalisation est parfaite rend l'univers cohérent et excellent, enfin je manque de mots comment ce film a changé ma vie...
Je voulais pratiquer le dudéisme, glander et profiter de la vie, boire du russe blanc, déambuler en pyjama dans le supermarché, fumer des pétards et jouer au bowling avec Donny, et putain Walter... mais Walter, quoi ! Il faut l'interner ce mec, c'est John Goodman au sommet de son art qui vole la vedette à tout le monde, il sort une punchline à chaque fois qu'il dit quelque chose, il est allé au Vietnam et dit que tu ne connais pas la vie si t'as pas fait cette guerre, ses lunettes et ses mimiques sont épiques, il est juif parce "juif une fois, juif pour la vie", il fait rien samedi parce que "samedi c'est Shabbat !"...
Et puis Donny, le pauvre Steve Buscemi, avec son regard innocent, sa soumission, et ses mimiques hilarantes... Enfin, bref, Steve Buscemi dans un si petit rôle est juste géant... Comme dit Le Duc : Quand on a des amis comme ça, on n’a pas besoin d’avoir d’ennemis.
Le duc est excellent, culte, un personnage incarné tout en finesse par le gigantesque Jeff Bridges, habitant ce rôle du mec qui n'avait rien demandé et se retrouve au cœur d'une histoire complètement délirante...
Eh les tous les seconds rôles sont juste hallucinants : de Jackie Treehorn qui drogue notre pauvre Duc qui fait un rêve juste incroyable (ces scènes sont à mourir de rire !), des néo- nazis écoutant Kraftwerk qui ont un hamster qui va couper zézette, Maud l'artiste qui joue au chat et à la souris avec le duc, le cow- boy avec une moustache impeccable et narrateur badass de l'histoire, Jeffrey Lebowski et son regard militaire remplie de haine est juste génial, sans oublier le chef policier qui envoie une tasse au duc, etc.
Bref, une galerie des fou furieux pour un scénario excellentissime. Enfin, je pourrais baratiner pendant des heures de ce film...
Tout est parfait, tout est culte, mais surtout TOUT est cool. Le film le plus cool de la terre entière.
C'est vrai que je m'emballe souvent, mais bon voir Philip Seymour Hoffman en majordome coincé amener Walter et le Duc dans l'aile droite du château, et violenter un handicapé de la part de Walter sous peine d'avoir des jambes... ça vaut tout l'or du monde.

Mathieu_Renard
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le 12 août 2015

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Matt  Fox

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