The Dark Knight Rises pour mieux partir
Voila un film qui part l'actualité sanglante et par son attente dans le monde du cinéma a beaucoup fait parler de lui. Ca sent le buz à plein nez, mais ne jugeons rien avant d'avoir vu la chose.
Chose faite. C'était bien du vent. Par où je commence… Tout d'abord, le film peine à se mettre en place, tu me diras, faut pouvoir les complet les 2h45. Donc pour résumer la première heure, c'est un peu de la touchade de mise en place des personnages, enfin tout ce tintouin, ça aurait pu se régler en moins de temps…
Le choix du méchant, très important comme on l'a vu pour le dernier. Le joker avait cet atout d'être dément, toutes ses actions étaient réglées par l'illogisme (enfin si dans sa tête finalement c'était logique), l'humour, le coté décalé. Ici on se coltine un le méchant surement l plus bourrin de Batman, j'ai nommé Bane. Prétexte pour gaspiller tout l'argent de la prod' dans des explosions en tout genre ou réel choix scénaristique ? (C'est rhétorique, qu'on s'le dise)
Niveau nouveaux protagonistes on est aussi marqué par une femme chat, qu'on oserait pas appeler (et eux non plus d'ailleurs Catwoman) même si tout ce latex nous laisse pas indifférent, en tout point je précise.
Le scénario, parlons en. Il a dit être écrit sur un post it lors d'une épidémie de gastro, je n'en reviens pas. On se coltinerait presque du méchant communiste contre du gentil américain nationaliste sur fond d'explosion de bombe nucléaire à retardement (bah ouais fait bien créer le suspense quand il n'existe pas intrinsèquement). Pour le communisme, je me base sur le fait que le méchant redistribue les richesses à tous, procès par le peuple, enfin tout ça tourné en ridicule pour prouver que c'est mal. Et nationaliste pour cette armée de flics à la fin, courant dans une rue; c'est tout juste si le drapeau américain ne flotte pas derrière eux.
Enfin, la fin prévisible au possible (sauf petite chute dont je ne parlerai pas pour ceux qui n'ont pas encore vu le film), mais dans l'ensemble, tout se calme à des bornes à la ronde. D'ailleurs, ça sent mauvais la suite. Déception commerciale de l'année par un réalisateur qui pourtant sait faire de bons films.