Depuis 2005, Christopher Nolan nous propose sa vision à lui de Batman, un de ces rares super-héros qui ne dispose pas de super pouvoirs. Alors comment peut-on rendre intéressant un tel personnage? En utilisant la dramaturgie, une ambiance sombre et des gadgets qui en feraient rêver plus d'un. The Dark Knight Rises est sans surprise dans la même veine que les précédents volets. Il faut bien dire que ça fonctionne toujours aussi bien même si ce dernier volet n'est pas exempt de défauts. La densité d'informations est exceptionnelle et il faut bien s'accrocher pour comprendre tous les rouages du scénario. On s'accorde peu de moments de pause mais enfin à part ça, j'ai envie de dire bravo! Bravo d'abord pour les effets spéciaux; justes, propres, pas trop présent mais suffisamment pour offrir un beau spectacle. Au travers de ce film et du travail de Nolan en général, on comprend mieux l'intérêt d'utiliser de vrais décors plutôt que les images de synthèse, ça semble bien plus réaliste. Quand à la 3D, le réalisateur n'a visiblement pas envie d'en entendre parler, il préfère l'IMAX et c'est tant mieux pour nos yeux. Le scénario de TDNR n'a rien d'exceptionnel mais ne ressemble pas non plus aux facilités que se permettent les Marvel, faut pas déconner non plus. Comme je le disais plus haut, il faut être attentif au moindre dialogue, à la moindre scène qui contient souvent des informations essentielles à la trame globale du film. Hormis ce détail, j'ai trouvé le scénario plutôt bon, le grain de folie vient cette fois-ci du scénario plutôt que du méchant. C'est une évidence, Bane n'a pas la folie du Joker. Et c'est bien normal, personne ne remplace le joker. Alors qu'apporte Bane à ce nouveau film? Je dirais sa monstruosité, le désir de vengeance et un plan particulièrement bien étudié qui va donner du fil à retordre à la chauve-souris. Pas grand chose à dire sur la performance des acteurs habituels (Bale, Caine, Oldman, Freeman..), les petits nouveaux n'ont pas grand chose à leur envier. Anne Hathaway (Catwoman), Joseph Gordon-Levitt (Blake/Robin), Tom Hardy (Bane) s'en sortent tous avec les honneurs. Les critiques sur la prestation de Marion Cotillard ne me semblent pas justifiés, je l'ai trouvé à l'aise même si son doublage français laisse à désirer. Un grand moment de cinéma dont il faut absolument profiter, pas forcément pour voir un grand film mais plutôt pour voir un spectacle hors du commun avec les technologies que le cinéma d'aujourd'hui utilise à pleine capacité.
Boons
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le 23 oct. 2014

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Boons

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