The Dark Knight Rises par Cylon
Direction artistique superbe, réalisation et montage réussis, il fallait au moins ça pour tenter d'égaler le précédent chef-d’œuvre. Mais il ne se hisse pas tout à fait à la hauteur de ses ambitions, et envoie des signaux contradictoires à l'image de son casting, mêlant l'excellent (Joseph Gordon-Levitt et son rôle très attachant) à l'exécrable (Marion Cotillard, qui avec sa mauvaise performance ne sauve jamais (sic) son personnage ridicule). Les chouettes dialogues et l'épilogue testamentaire grandiose (et bien amené) font ainsi face à des scènes d'actions trop rares et trop molles, ou à un temps de présence des héros à l'écran (Batman, Catwoman) bien maigre. Le fil rouge du scénario est un peu décevant (un poil mégalo et répétitif), et crée moins d'émotion et de suspense que ce qu'il aurait fallu, ce qui n'empêche pas à quelques scènes fulgurantes de s'inviter à la fête et de rendre l'ensemble satisfaisant. En conclusion, cet ultime chapitre nolanesque est un bon final pour une incontournable trilogie, dont le point d'orgue restera The Dark Knight.