Il y a huit ans, Le Chevalier Noir endossait le meurtre et les actes commis par le procureur Harvey Dent (alias Double Face). Devenu un fugitif, le Batman à sombré dans la nuit. Devenu un homme reclus et très faible, Bruce Wayne est en miette, rongé par la culpabilité du meurtre de Rachel par le Joker. Mélancolique et seul, il marche avec une canne et son visage renv
oi l'image du héros déchu. Il p
atiente, dans son manoir avec pour seul compagnie son majordome Alfred. Lorsque Bane entre en scène et décide de mettre Gotham à feu et à sang, Batman ne peut rester cacher et c'est en la présence de Selina Kyle qu'il sort de son exil.
Là ou le Joker était psychopathe, et voulait donner à Gotham une criminalité de premier ordre, Bane, l'homme au masque veut anéantir la ville. C'est dans ce climat apocalyptique et sans espoir que The Dark Knight Rises nous emmène. Un ennemi que Batman ne peut battre aussi facilement. Mais Christopher Nolan maîtrise à la perfection le déroulement de son histoire et surtout de sa trilogie puisque The Dark Knight Rises n'est pas seulement la conclusion de la trilogie mais il prend en compte chaque action faite dans les précédents films car elles influencent les actes de notre héros. C'est en faisait de Batman, un héros qui se retrouve au pied du mur, qu'il en fait un homme derrière le masque. Bruce Wayne ne doit pas vivre dans le passé s'il veut sauver Gotham de la destruction.
C'est en réunissant tous les éléments d'intrigue mis en place depuis Batman Begins en 2005 que Nolan offre une fresque épique sans précédents, d'une noirceur terrifiante. Gotham est pris en otage par Bane, l'une des révélations de cet épisode et personne ne peut rien faire, hormis le Chevalier Noir qu'il met à terre. Le héros doit se reconstruire et devenir celui qu'il doit être pour faire face à cet homme brutal. Là où le film dépasse The Dark Knight c'est par les époustouflantes scènes d'actions chorégraphiées avec brio et dans lesquels nous pouvons découvrir un nouveau gadget de Lucius, entre l'hélicoptère et la voiture, le Bat.
Tout comme les précédents volets, la force du film c'est ses personnages et leurs interprètes. Christian Bale nous offre ici une performance incroyable et vraie du héros, tandis qu'Alfred nous touche profondément. Si vous ne pleurez pas à l'écoute de ses répliques, vous êtes étrange. La seconde surprise du film c'est Anne Hathway qui porte avec vivacité et talent le rôle de la féline Selina Kyle alias Catwoman (dont le nom n'est jamais cité). Grâce à ce rôle on peut voir une actrice qui se donne pleinement et le résultat à l'écran est incroyable. Cette allure féline et sensuelle dans ce costume moulant noir, elle campe ce personnage tellement complexe, voleuse de luxe mais finalement qu'on arrive jamais à cerner. Elle peut être bonne ou mauvaise mais dans tous les cas, elle choisira ce qui est le mieux pour elle, dans son intérêt. Même la nouvelle, Marion Cotillard saura en ravir plus d'un, et qui a son rôle à jouer dans l’histoire. Cependant, celui qui nous ému le plus, c'est Micheal Cane alias Alfred qui dans le film, est à cœur ouvert, plus intime et plus sérieux que jamais. Une interprétation bluffante qui met la larme à l’œil, sans aucun doute. Mais aussi Gary Oldman et Joseph Gordon-Lewitt qui sont les inspecteurs qui mèneront la guerre à Bane.
Ce qu'il faut dire et souligner, c'est que Christopher Nolan sait ce qu'il fait et toutes les séquences d'actions qu'il nous met en scène sont admirablement bien rythmées, elles prennent le spectateur par les tripes et le tout sous la musique merveilleuse d'Hans Zimmer rend The Dark Knight Rises, un film sensationnel, un chef d’œuvre comme on a rarement l'occasion de le voir. Ce thème tellement grandiose à l'image du film transmet l'émotion nécessaire qui vous prend d'un seul coup que vous ne pouvez plus bouger de votre siège. Plus de deux heures trente spectaculaire qui ne laisse aucun répits au spectateur. The Dark Knight Rises répond à nos attentes, voir plus. Car ce dernier volet nous laisse sans voix. Après avoir vu cette conclusion, on ne peut imaginer un autre réalisateur diriger Batman que Nolan. La force de l'esprit, des mots, des scènes et la vue de Gotham en feu, ce sont des épisodes qui captent l'audience et le prend avec fermeté.
Au final cette conclusion est celle à laquelle on s'attendait. La trilogie se termine mais le héros se lève. Les twists que la fin du film nous propose vont en étonnés plus d'un et au contraire faire des déçus, mais quoi qu'il en soit, la Trilogie du Chevalier Noir s'achève sur une note épique, toute en finesse, que Christopher Nolan à soigneusement mis en scène. Un dénouement exceptionnel pour une saga exceptionnelle qui aura marqué une génération.