The Dark Knight Rises par Remy Pignatiello
Blindé de plot holes hilarants (après Prometheus, visiblement, les blockbusters sérieux se défaussent complètent de ce mot obsolète qu'est "continuité"), mais c'est quand même pas folichon pour une clôture.
Un paquet de trucs sont à côté de la plaque et cassent point par point ce que Nolan construit dans le film, et dans les précédents, avec en vrac :
Wayne qui hallucine Ra's Al Ghul, les twists à la con, Bane qui est éliminé en 2 secondes comme un sous-fifre sur une punchline débile, Cotillard à vomir, le script général qui va nulle part et est aussi prévisible que Rebelle pour presque le double de durée, Alfred qui pète les roustons avec ses points de morale toutes les 2 minutes, un Batman au final aux abonnés absents, une Catwoman qui sert pas à grand chose, Gordon en mode Rien à péter de la loi, les policiers de Gotham toujours aussi couards et débiles, Robin qui s'appelle vraiment Robin, etc etc.
D'ailleurs, un truc où je me suis fait marrer tout seul, c'est en me posant la question lorsque Bruce est dans la fosse : "ils lui ont laissé sa prothèse Iron Man pour qu'il puisse grimper ou quoi ?"
Étonnamment, ça m'a pas plus embêté que ça sur le coup, mais sur 2h45, ça fait beaucoup trop.
Quant au twist final qui n'en est pas un, il achève le film sur un vieux relent d'émotivité pachydermique, au moins aussi pachydermique que l'insupportable et omniprésente musique à 150dB.
6.5/10