Certaines de mes connaissances adorent ce film, d'autres le trouvent complètement à chier. Au vu de la note, je me place dans la seconde catégorie.
Faisons simple. En positif on retiendra la photo du film, vraiment sublime. On se souviendra de la prestation de Brad Pitt en père autoritaire, malgré très peu de lignes éructées. On aura trouvé Jessica Chastain très jolie en maman aimante, contrepoids nécessaire de son mari.
Et je pourrais m'arrêter là.
Le film est à mon sens un immense gâchis. Tout le potentiel du scénario n'est absolument pas exploité. Faire le parallèle entre le père des années 50 et son fils rebelle qui finira par l'imiter en étant adulte aurait été intéressant si on voyait un peu plus ce dernier. Problème : Sean Penn cachetonne pour deux scènes et demi, dont la fin absolument ridicule qui vient achever tout le côté mystico-religieux super lourd du métrage. Les phases d'exploration du gamin qui va piquer des culottes de sa voisine et donc découvre le désir sont l'équivalent d'un mégaphone collé à l 'oreille.
On tentera enfin d'oublier cette séquence National Geographic interminable sur l'origine du monde, avec des dinosaures en 3D immonde qui montrent de la pitié. Des dinosaures. Bitch, please. Fait rarissime pour moi, j'ai failli me lever et quitter la salle. De nombreuses personnes l'ont fait et je ne les blâme pas.
Tree of Life fait partie de ces films sur lesquels je ne changerai jamais d'avis. Je m'étais juré en sortant de la salle de me couper une couille s'il obtenait la palme d'or à Cannes. Heureusement que je ne tiens pas tout le temps mes promesses.