LES PLUS:

- Quelques scènes Gondryesque, notamment les scènes où le bus se retrouvent comme téléporté dans les Flashbacks.
- Une véritable émotion qui se dégage du film. On est ému par certaines histoires de ces personnages.
- Personnages qu'ont fini par apprécier, mais les Bullies.
- Un certain rythme venant rompre la lassitude, par le nombre d'histoires racontées, le nombre de sujets abordés par ces jeunes. Un film construit, par ces histoires. Que Gondry est venu déconstruire en les éparpillant dans son film. La narration du film est linéaire, mais les histoires racontées ne le sont pas, car ceux qui les racontent viennent être perturbés par ce qui se passe dans le bus.
- Acteurs amateurs vraiment bons, on ressent le travail derrière.
- Le réalisme de la vie au sein du bus.
- Excellente analyse de l'individu et de son changement de comportement au sein d'un groupe.
- En s'inspirant de la vie de certains ados présents dans le film, Gondry a créé, peut-être volontairement, une spirale dans laquelle le spectateur vient se perdre, essayant de dénicher le vrai du faux. SPOIL/ Le personnage d'Elijah meurt ou est-ce de la mort de son interprète que découle la disparition de ce personnage ? /FIN DU SPOIL.
- Comme toujours chez Gondry, une bande originale vraiment excellente.


LES MOINS;

- Les 1h40 passent plutôt lentement, sans avoir le sentiment de s'ennuyer. Très étrange sensation. On trouve le film long même si on ne s'ennuie pas.
- Le réalisme de la vie au sein du bus. Je sais je l'ai cité en tant que point fort, mais c'est malgré tout, aussi une faiblesse du film, puisque ces histoires qui nous sont racontés n'explosent pas. Un portrait intéressants de la vie au coeur d'un bus, des étudiants, et de l'individu. Mais n'aurait-il pas fallu préférer le documentaire pour nous montrer cela ? N'aurait-il pas fallu incorporer un élément déclencheur, venant rompre le quotidien de ses personnages ? Seul un des personnages évolue vraiment à la fin du film. Du moins, s'il n'évolue pas, il se prend tout de même un grosse claque dans la gueule. On lui prouve qu'il est quelqu'un de bien seulement lorsqu'il est seul.
Wonderboy
7
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le 18 sept. 2012

Modifiée

le 18 sept. 2012

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Wonderboy

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