La journaliste de France 2 m'avait cassé toute envie avec son point de vue erroné sur le fait qu'on ne retrouve pas l'âme du réalisateur dans le film. A croire qu'elle n'a jamais vu un film de Kenneth Branagh.
Et c'est justement parce que c'est ce réalisateur que le film a une ampleur particulière à mes yeux. Imaginez Shakespeare au pays des Dieux, Kenneth Branagh prime sur sa mise en scène théâtrale au cœur d'un conflit familiale pour apporter sa dimension dramatique au film de super héros, le lot d'effets spéciaux servant pleinement sa réalisation.
Bon après je ne vous cache pas que les failles existent, Thor, le grand blond niais fils à papa est tout de même très agaçant et les hommes en noir du gouvernement ne font pas vraiment avancer l'histoire. Au moins il laisse de la place aux personnages secondaires.
La mise en scène préfèrera les relations familiales au premier plan, et on apprécie d'être plus souvent dans les cieux que sur Terre, tout comme la pseudo histoire d'amour très légère qui ne viendra en rien empiéter sur les relations filiales.
Comme toujours la 3D vient décevoir le spectateur qui aurait pu beaucoup plus s'installer dans cette mise en scène et qui finalement reste au second plan, on sent le rattrapage dans le générique de fin mais c'est pas pour ça qu'on paye.
Pour ma part, j'ai aimé l'expérience entre la grandeur des studios alliée à la maitrise de Branagh.