Glad to see you back, Bokeem.

La nouvelle de Philip K. Dick avait déjà été adaptée dans un excellent film de Paul Verhoeven avec le légendaire Arnold Schwarzenneger, une sorte de comédie noire bourrée de one-liners et d’effets over-the-top.

Une réadaptation fut mise en chantier, réalisée par Len Wiseman (qui avait déjà aux yeux de tous les fans détruit la saga Die Hard) avec Colin Farrell dans le rôle principal. Malheureusement, Len Wiseman et ses deux scénaristes auraient du relire le bouquin et revoir le film avant de nous servir ce navet réchauffé. En effet, le film a perdu toute son ambiguïté vis-à-vis du réel et de l’imaginaire. Douglas Quaid est vraiment un espion, l’opération n’a pas vraiment marché. De plus, tout ce qui avait été réussi dans le premier film (l’humour, l’espèce de Résistance, les effets spéciaux débilement drôles) a disparu dans ce film d’un sérieux terriblement ennuyeux. Len Wiseman joue au J.J. Abrams moyen en remplissant son film de lens flare qui ne servent à rien. Le casting n’était pourtant pas dégoutant, avec le revenant Bokeem Woodbine et les excellents Will Yun Lee et John Cho en caméos, mais rien n’y fait, rien ne marche dans ce film.

En espérant que cela puisse servir de leçon à d’éventuels producteurs débiles qui décident de produire des remakes de films légendaires, assurez vous de bien comprendre le succès de ces films avant de les édulcorer et de les transformer en navets cosmiques. Merci.