Total Recall : Mémoires programmées par Ryve

On a pu voir des tas de remakes et ces dernières années il semble que ce soit à la mode. Ainsi, après Conan, nous voici devant un nouveau Schwarzy retapé, mais à l'inverse de ce premier, Total Recall réussit.

Alors qu'est-ce que Total Recall de 2012 et pourquoi l'ai-je apprécié ?

Tout d'abord je dirai merci à mon entourage ayant vu le film avant moi. J'ai été immédiatement prévenu du parti prit du scénario. Ici on ne verra pas Mars, un point c'est tout. On verra principalement de l'action (mais si je ne m'abuse c'était déjà le cas dans l'original...), des explosions, des combats, et des décors futuristes.

Parlons des points qui fâchent et il y en a. Nous commençons par les premières minutes poussives qui me faisaient bien peur quant à la suite. Entre Colin Farrell et Jessica Biel qui se déclarent leur sentiment pendant une minute interminable et mal jouée, le réveil on ne peut plus cliché ou bien l'aberration de "The Fall", qui traverse la Terre dont son noyau. Mais j'avoue que pour ce dernier l'idée m'ayant fait rire ça a passé (bizarrement).

Maintenant des points qui font plaisir. L'action est très présente mais est aussi très stylisée. On se retrouve avec des plans bien foutus, même dans les scènes de dialogue (je pense notamment à celles où il reçoit l'appel en pleine rue). Bien sûr on passera par les clés du genre, mais en même temps, je m'y attendais et j'espérais juste que les effets spéciaux soient de qualité, et ils le sont.
La technologie futuriste est aussi très appréciable avec de nombreux détails qui m'ont plu comme le volant qui passe de droite à gauche d'une pression ou les ascenseurs.

Au niveau du scénario, on reprend le principe de base en le modifiant pour rester sur Terre. J'avoue qu'au début je me suis dit que bafouer à ce point l'originale était une grossière erreur mais au final je pense que c'est son atout et ce qui permet de voir les deux films comme deux versions complètement différentes d'un scénario, les deux avec leurs bons et mauvais points.
Cependant, on retrouve de nombreux clins d'oeil bien appréciables comme la femme aux 3 seins, la grosse femme au passage des scans (avec une belle feinte à ce niveau) ou encore le retrait du téléphone de la main qui remplace le retrait de la sonde au travers du pif de Schwarzy.
Tout ça c'est pour le fan service mais ça fait toujours plaisir pour ma part.

Total Recall de 2012 n'est donc pas indispensable, il n'est pas exceptionnel, mais il n'est pas non plus énervant, il ne détruit pas l'original. Il ne fait qu'apporter une vision différente, avec les moyens de maintenant, la technique actuelle, un casting ma foi de qualité (Kate Beckinsale est remontée dans mon estime après les deux derniers navets d'Underworld) et un final qui reste en demi teinte, ouf.

Bon ça fait de 2, quel sera le prochain Schwarzy à y passer ? Ce serait drôle que ce soit True Lies qui était lui même un remake de La Totale !