Coppola part dans un délire super perso et super bizarre : déjà Val Kilmer tout bouffi en héros loser et apathique, on sent l'envie de prendre des risques.
Ajoutez des effets spéciaux tout moches (j'ai pris le parti de croire que c'est voulu), un peu d'ironie, une ambiance onirique très très appuyée (un noir et blanc peu contrasté avec quelques fulgurances de rouge, entre le beau et le ringard) et une narration hyper confuse, jouant à perdre le spectateur entre rêve, réalité et imaginaire littéraire.
On obtient un résultat étrange, à la fois réflexion tragicomique sur la création, psychanalyse personnelle, "petit" film d'horreur et exercice de style cheap mais original.
Je comprends le rejet, mais moi j'ai adoré ce résultat, nostalgique, décomplexé, beau à sa façon.