Biopic, encore un...
La première appréhension passée, je me suis laissé emporter par l'histoire.
Lorsque j'ai pour la première fois entendu son nom; Paul Potts, je me suis bien entendu, comme tout le monde, demandé ce que cet homonyme du dictateur Cambodgien venait faire sur scène. Dans le film, ce mauvais jeu de mot est évacué dans les dix premières minutes, et c'est bien.
Du talent, il en a. C'est certain. Ce qui est rafraichissant, c'est que contrairement à Susan Boyle, qui elle aussi avait une voix exceptionnelle, Paul Potts semble avoir raison gardée grâce à son incroyable humilité et l'amour de Julz, qui soit dit en passant est tout de même plus craquante dans le film qu'en réalité.
Sur un plan plus général, on note la vista marketing du juge (son nom m'échappe) qui dit; "un bon petit gars, vendeur de téléphone, pas aidé par la nature, qui possède un tel talent, c'est vendeur, coco". Bon, il ne dit pas cela exactement, mais le sens y est.
Le film est simple, sans surprise au niveau de la réalisation. Les acteurs sont justes, n'en font pas trop et cela est bien. La note ne va pas tant au film, qu'à l'incroyable histoire qu'il dépeint.
A voir, pour se rafraîchir les neurones.