La Mauvaise éducation

Au moment de noter ce film, ma note a pas mal oscillée entre un grand 6 et un petit 7. Et je pense que c'est le cas d'un certain nombre de personnes ayant mis la même note que moi. Alors pourquoi 6, plutôt que 7?

- Le film n'est pas prétentieux: il sait pertinemment qu'il n'est pas un chef-d'oeuvre, mais fait en sorte d'être juste "bon". On ne peut renier un certain savoir-faire.

- L'histoire est loin d'être originale, mais pourtant, dire qu'elle n'est pas captivante serait un bien petit mensonge. On se doutait bien que quelque chose clochait dans l'affaire.. Monsieur était tout de même un peu trop "parfait".

- Alfred Molina, qui joue le père de Jenny est une nouvelle fois génial.

- L'histoire d'amour entre Jenny, et David sent largement le "déjà vu", il n'empêche que l'on a envie d'y croire. L'amour est toujours plus beau lorsqu'il est interdit..

- La reconstitution des décors, des costumes est vraiment réussie. D'une certaine manière, je dirai que le film est "classe". Compliment qui ne me revient pas tellement souvent ces dernières années..

- Carey Mulligan. C'est l'un des premiers films où j'ai eu l'ocassion de la voir, et c'était sans consteste une révélation. Et j'aimais déjà sa petite bouille. Au départ, Jenny est une jeune adolescente sage, trop sage. Ses parents l'ont éduqué à leur manière: elle obéit. Ensuite, la rencontre avec cet homme la métamorphose: il la couvre de cadeaux, lui fait découvrir certaines choses de la vie.. Devenue "femme fatale", Jenny recouvre un second souffle. Elle l'aime, et aime tout les changements qu'elle a pu connaitre grâce à lui. Jusqu'au jour ou les choses changent, et les problèmes commencent..

- J'aime le fatalisme du film. On voyait tout un peu venir, et on imaginait bien que le rêve n'était pas éternel. Mais peu importe, Jenny mérite d'être heureuse, et c'est la seule chose qu'elle cherche depuis le début après tout.