Voyages au bout de l'enfer est un film majeur, qui traite des conséquences humaines de la guerre (et pas la guerre en elle même).

Il décrit d'une façon quasi-documentaire la vie d'une bande de copains, immigrés russes ouvriers dans une ville sidérurgique de Pennsylvanie, dont 3 d'entre eux se sont engagés dans l'armée et vont partir au Vietnam.
Cimino veut traiter de son sujet de bout en bout. Pour ca le film est divisé en 3 parties de durées égales: l'avant, le pendant, et l'après.
Il n'est pas aisé de parler de ce film sans déverser des superlatifs, ni trop en dire sur l'histoire pour en garder la découverte intacte. Simplement, il est pour moi le meilleur film sur la guerre, dépassant largement le cadre du Vietnam. Il en aborde tous les aspects humains avec acuité et en même temps simplicité, grace à une brochette d'acteurs extraordinaires (certains ne sont même pas professionnels) et une formidable métaphore de la barbarie.
Il y a l'enthousiasme, la sauvagerie, l'insouciance, la folie, l'isolement, la destruction, la solidarité, tant de chose qu'on se demande comment tout loge si justement et si profondément dans les 3 heures que dure le film.

La scène de fin est un apothéose de tristesse et d'espoir qui m'en met les larmes aux yeux rien que d'y repenser.
Pimprenelle
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le 29 sept. 2010

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Pimprenelle

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