X-Men : Stars 80

On ne le sait que trop bien, cette année plus que les autres, c'est la grande fête aux superhéros.

En février, c'était Deadpool.
Mars, Batman contre Superman (On a dit "Pas les mamans !").
Avril, Captain America et sa guerre civile (qui en fait, se passe dans le monde entier... ou sur le tarmac d'un aéroport !).
Et donc mai, le retour des X-Men au pays des années 80.

Un film censé clore "la trilogie du passé" initié par First Class et secondé par un Days of Future Past bien décidé à nous faire comprendre que non, tout ça n'est pas une prélogie aux autres films.

Du coup, inutile de chercher la moindre cohérence dans ce film avec ce qu'on a déjà vu auparavant.
Très bien.
Soit.
Sauf que voilà... Il ne se passe pas grand chose dans cet énième long métrage de Bryan Singer, et c'est peut-être ça le plus génant.

Ce film n'est ni nul, ni bien. Il est juste là, à l'image de Magneto qui suit un peu le mouvement et qui n'aura finalement aucun impact sur l'histoire.

Pire encore, le fameux "premier mutant de l'Histoire", en plus d'être interprêté avec une molesse absolue par un Oscar Isaac (semblable à un Depardieu dans Marseille), ne fait jamais peur. Il arrive, il se fait une armée avec quatre personnes croisées totalement en mode random, prend quand même le temps de leur faire de jolis costumes, et hop : bagarre à quinze minutes de la fin parce que les autres mutants, ils disent que se faire une pyramide sans permis de construction, c'est pas très pipou.

Mais rassurons-nous : il y a Stan Lee et une scène post-générique.