Xiéme...

X-Men le film 4eme du nom...

Si vous adorez X-Men, la série qui détruisait le manichéisme de l'univers Marvel, les films de Bryan Synger comme conte philosophique, la mythologie des personages inspirés par l'histoire des civilisations et de la politique américaine, si vous êtes un admirateur de la construction crédible des personnages les plus surprenants de la saga...

Passez immédiatement votre chemin...

X-men, dont la traduction française du sous titre donne suffisamment envie de deglobiller pour qu'on ne souhaite pas la répeter, est une honte. Les espoirs étaient vains, l'apparition de Michael Fassbender ne pouvait pas suffire à combler le manque de finesse et de talent du douteux personnage ayant déjà accompli le pas moins gênant kick-ass...
Si une adaptation n'implique pas un respect scrupuleux, coller à l'esprit semble toutefois indispensable, il n'est pas la peine d'insister sur les points faibles du film, tant il s'agit d'une médiocrité inénarrable...Qualifions le simplement de merde cinématographique destinés au multiplexe, qui ne respecte en rien l'intelligence et la finesse du comics dont il se prétend une adaptation...

La question qui se pose est par contre: oû va Marvel Cinema? Mis en confiance par les succès critique des trois spider-man, des deux premiers x-men et du Hulk de Ang Lee, la maison des idées semble convaincu qu'il suffit d'aligner les dollars pour un scénariste puis pour des effets spéciaux pour réussir une forme cinéma...Nous ne pouvons que constater que la qualité ne cesse de décliner et ce n'est pas la préparation de the avengers avec tout ses pré spin-off qui risque d'arranger la chose...
Marvel risque simplement de rencontrer la violente crise qu'elle a rencontré au début des années 90 dans le comics et ses films eux aussi n'intéresseront plus...

Puisse les décideurs anticiper et remédier à ce problème par le recours à des scénaristes intelligents et créatifs, mais surtout à des réalisateurs élégants comme ont pu l'être Raimi ou Synger, qui toutefois, devrait présenter à tous des excuses pour avoir laissé un clown pré-pubêre participer à l'épopée cinématographique à laquelle il reste à ce jour le seul à avoir su donner son envergure...